VIS – Volontariato Internazionale sta selezionando un/a Expert Evaluation final du projet da inserire nella sua operatività in Burundi. Scadenza candidature 11/11/2019
Expert Evaluation final du projet – Burundi
Termes de Référence pour l’évaluation final du projet :
« Bâtir l’avenir : Renforcement du rôle des OSC du secteur de l’EFTP à travers la mise en place d’un système partenarial de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) pour le secteur du BTP » DCI-NSA/2015/369-659, financé par l’Union Européenne, Burundi.
1. Présentation VIS
Le VIS – Volontariat International pour le Développement est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) à but non lucratif qui s’occupe de solidarité et coopération internationale, une agence pour l’éducation qui agit en faveur des jeunes les plus vulnérables. Nous avons reçu l’accréditation par le Ministère des Affaires Etrangères italien (selon la loi 49 de 1987) en 1991, pour la réalisation de projets de coopération internationale au développement. Nous sommes soutenus par le CNOS – Centre National Œuvres Salésiennes et nous sommes un Organisme laïque qui contribue au traditionnel engagement social des Salésiens en Italie et dans les Pays du Sud du monde, en poursuivant nos buts institutionnels et en nous inspirant au système préventif de Don Bosco et à la pratique éducative salésienne. En 2009 nous avons obtenu l’octroi de la part du Conseil Economique et Social des Nations Unies (ECOSOC) du statut consultatif spécial, en obtenant ainsi la possibilité de participer aux activités des Commissions, des Groupes de Travail et au Conseil des Droits Humains des Nations Unies, qui prévoit un mécanisme de monitorage universel concernant tous les Etats.
Dans les Pays économiquement moins développés, nous opérons en particulier dans le secteur de l’éducation-formation, avec des programmes de coopération internationale, à travers une approche intégrée.
Nous croyions qu’il est fondamental et nous nous engageons à:
- promouvoir les droits humains, en particulier les droits des enfants, des adolescents et des femmes ;
- éduquer, instruire et soutenir les enfants, les adolescents et les jeunes à risque d’exclusion sociale et assister et réhabiliter les enfants en situation de rue, les enfants ex-soldats, les orphelins, les mineurs abusés ;
- garantir la formation professionnelle, l’accès à l’emploi et la réinsertion sociale des jeunes ;
- favoriser le développement des communautés locales, en soutenant les réalités éducatives présentes sur le territoire, la formation des éducateurs et des cadres locaux, le développement de l’esprit d’entreprise de la part de jeunes et femmes ;
- assurer un développement soutenable, et éco-compatible, en particulier à travers la valorisation de la biodiversité et la promotion de l’emploi d’énergies renouvelables.
En Italie, en Europe et dans les Pays économiquement moins développés nous croyions dans la promotion du développement intégré de la personne à travers une formation humaine, sociale et culturelle. En utilisant donc de nouvelles technologies, jointes à la plus traditionnelle approche académique scientifique, nous proposons une formation supérieure et spécialisée afin de :
- fournir compétence professionnelle à ceux qui s’occupent de thématiques internationales
- étendre l’éducation et la formation jusqu’aux parties de la population plus marginalisées de la société.
Ceux-ci sont nos objectifs de référence. Les objectifs que nous poursuivons dans le monde entier en collaboration avec nos partenaires, nos volontaires internationaux, notre équipe qui opère en Italie près du siège de Rome et les sièges locaux, nos Comités sur le territoire et les groupes de soutien situés dans toute l’Italie, constitués par des associés et des opérateurs qui se reconnaissent dans les principes inspirateurs du VIS.
2. Présentation du projet
Objectif général : Améliorer les conditions de vie et les capacités de génération des revenus des jeunes déscolarisés et des unités de production informelles des provinces cibles, grâce à l’initiative d’un réseau d’acteurs publics et privés efficaces et renforcés
Objectif spécifique :
OS1 – Les activités de DCTP de la CHASAA et de l’AEB ont été élargies et améliorés dans le secteur du BTP. Elles sont reconnues par le ministère comme partenaires dans le développement de la formation professionnelle.
OS2 – l’insertion et la réinsertion socio-professionnelle des jeunes déscolarisés et des travailleurs du secteur informel des Provinces cibles dans le marché du travail sont augmentées
Résultats :
Pilier « Gouvernance »
R1 – Un comité d’orientation stratégique (COS), opérationnel et renforcé qui implique les OSC et les représentants des pouvoirs publics pour piloter le système de développement des compétences dans le secteur BTP du projet est créé
Pilier « Information »
R2 – Des informations concernant le secteur BTP sur le monde du travail formel et informel et ses besoins spécifiques et sur l’offre de formation sectorielle sont recueillies
Pilier « Certification »
R3 – Les nouvelles formations résidentielles sont certifiés et les formations duales et VAE sont reconnues et prises comme référence
Pilier « Formation »
R4 – Des dispositifs de formation pertinents et adaptés aux besoins en compétences des entreprises formelles et informelles du secteur BTP sont mis en place.
Pilier « Insertion »
R5 : Les cellules d’insertion délocalisées dans chaque Centre pilote sont renforcées et l’insertion est facilité
Budget total : 1.332.171 €
Localisation du projet : Le projet se déroule au Burundi, en particulier dans les provinces de Gitega, Kayanza, Bujumbura Mairie.
Durée du projet : 3 ans et 10 mois
Date de démarrage : 01/03/2016
Date de clôture prévue : 31/12/2019
Bref résumé du projet
L’action du projet “Bâtir l’avenir” a comme objectif général l’amélioration des conditions de vie et des capacités de génération des revenus des jeunes déscolarisés à travers le renforcement du rôle des OSC du secteur de l’EFTP. Le projet est mis en place par l’ONG VIS en partenariat avec la Chambre Sectorielle des Arts et Artisans, CHASAA et l’Association des Employeurs du Burundi, AEB. L’action prévoit l’organisation de formations dans le secteur du BTP dans 4 centres de métier de référence, chez les artisans et les entreprises dans un cadre de partenariat public privé (PPP). Les zones cibles sont Bujumbura Mairie (Kanyosha et Musaga), Gitega et Kayanza. Suite aux formations des activités pour accroitre et améliorer l’insertion des bénéficiaires dans le monde du travail seront mises en place.
Le projet a eu des problèmes et d’importants retards dus à plusieurs facteurs tels que : la situation du pays en 2016, des retards dans l’obtention des permissions de la part du Ministère de tutelle et du Ministère de l’Intérieur, la restructuration du secteur de la Formation professionnelle et le changement du ministère de tutelle, le manque d’opérativité de l’OBEM, la suspension des activités au Burundi de la part de l’OIF. A côté de cela il faut aussi remarquer un certain manque de proactivité de la part du demandeur dans la gestion et dans l’organisation des activités.
En mars 2018 une nouvelle équipe du projet a révisé son planning et renouvelé les liens avec toutes les parties prenantes et a réussi à les remobiliser. A partir de cette période le comité d’orientation stratégique (COS) a été créé et il est opérationnel. Les guides pédagogiques pour 6 métiers ont été rédigés, les formateurs ont été formés et les formations ont débutés dans les centres.
Des conventions de collaborations avec chaque centre ont été signées. Le projet a aussi mis en place des formations innovantes tels que la formation duale en alternance et la validation des acquis de l’expérience (VAE) en directe collaboration avec les artisans et les entreprises. Les cellules d’insertions des centres ont été renforcées et sont en train de faciliter l’insertion des premiers diplômés. Le projet a fait l’objet d’une mission ROM (“Resuted Oriented Monitoring”) qui a eu lieu du 4 au 8 Juin 2018. Comme relevé par la mission ROM, “les produits sont susceptibles d’atteindre les résultats attendus et l’objectif spécifique … Le secteur privé par le biais de l’AEB et la CHASAA est largement impliqué dans le projet en tant que partenaire et codemandeur. Son implication active, considérée par ces deux derniers comme “un grand pas en avant” peut être considérée comme un aspect innovateur du projet.”
Avec une avenant signée en mai 2019, une nouvelle planification simplifie les résultats et concentre la majorité des activités sur les mois qui restent et sur une extension temporaire de 4 mois. Les documents suivants font aussi partie de l’avenant: le cadre logique avec des indicateurs mieux définis et aptes à favoriser un suivi plus régulier et rigoureux, la simplification et la reformulation de certains résultats et activités et un réaménagement des lignes du budget.
A partir de Septembre 2018 jusqu’à Août 2019 les activités du projet et les résultats atteints ont eu une croissance vigoureuse dans tous les cinq piliers de la stratégie de l’action : la gouvernance, l’information, la certification, la formation et insertion. En prévision tous les objectifs et résultats seront atteints à la fin du projet.
3. Présentation de l’évaluation
La réalisation de cette évaluation a été inscrite comme une activité à part entière dans le document de projet soumis au financement de l’Union Européenne. Elle doit permettre de capitaliser les divers apprentissages du projet et aider l’orientation des actions de l’ONG. Le choix d’une évaluation externe a été privilégié afin de contribuer à assurer l’indépendance, l’impartialité et la crédibilité du processus.
En particulier l’évaluation doit permettre d’apprécier :
1) la pertinence et la cohérence de la stratégie globale (objectifs, méthodes utilisées et actions mises en œuvre) en rapport avec les besoins identifiés au préalable ;
2) l’efficacité des actions (comparer résultats attendus, les résultats atteints et les indicateurs) et la qualité du pilotage ;
3) la perception des actions par les bénéficiaires et partenaires locaux et institutionnels, notamment le rôle que ces entités ont joué dans le cadre du projet ;
4) l’efficacité du projet (analyse du rapport entre les moyens utilisés et les résultats atteints) ;
5) les effets positifs et négatifs produits sur les bénéficiaires (dynamique communautaire, renforcement des capacités des acteurs, implication des structures étatiques, etc.) ;
6) la pérennité du projet (la viabilité des effets positifs produits), notamment la capacité des structures de base à assurer la prise en charge des activités et résultats de l’action.
En particulier en référence aux particularités du projet, il faudra :
- évaluer l’impact et les effets sur les bénéficiaires (OSC et partenaires publics) en termes de leur rôle d’acteur du système DCTP
- vérifier la pertinence de la stratégie proposée, avec particulière référence à la mise en place des nouvelles méthodologies et aux outils innovants
- évaluer la viabilité technique et financière des nouveaux systèmes mis en place et des axes stratégiques conçus.
En d’autres termes, l’évaluation devra mettre en relief les forces et faiblesses de l’action à partir des différents points énumérés ci-dessus et soulignera les principaux enseignements que l’on peut en tirer.
4. Méthodologie
Préparation : A cette phase, la méthodologie devra intégrer l’analyse des documents du projet qui seront donnés par le VIS (notamment le document projet, les rapports d’activités, les outils de planification, les cadres logiques et les Plans d’Opérations..). Il y aura aussi une séance de travail préliminaire avec le personnel VIS impliqué dans l’exécution du projet (par Skype).
Mission/Evaluation au Burundi : Enquête et discussions avec le staff VIS Burundi, les Partenaires locaux, l’équipe de réalisation du projet, les groupes cibles, les leaders et élus locaux, les partenaires techniques et institutionnels, les entreprises privées. L’analyse doit tenir compte des Source de données principales et secondaires.
5. Modalité du reportage :
Les produits attendus sont : 1) Une note d’étape, en français, présentée au VIS Burundi avant le départ sur le terrain, faisant le point des premières investigations sur la base des lectures documentaires et des entretiens réalisés (en version électronique sous format Word) ; 2) Un rapport provisoire (draft) en français, concluant l’évaluation, à remettre au VIS dix jours avant la restitution (en version électronique sous format Word) ; 3) Le rapport définitif, intégrant les remarques faites sur la version provisoire, sera envoyés en version électronique au VIS. Ce rapport final comprendra : 4) un rappel de la méthodologie employée ; 5) les observations et résultats de l’évaluation selon les termes définis plus haut ; l’analyse de l’impact et de la perception par les bénéficiaires, par les institutions et les autres acteurs impliqués dans le secteur ; 6) les perspectives et les conditions de pérennisation du projet ; 7) des recommandations concrètes (liées aux observations et résultats de l’évaluation) et constructives à adresser à une partie prenante. Pour conclure, une synthèse – résumé exécutif (3 pages maximum) reprenant, après une présentation générale rapide, les principales conclusions et recommandations.
Les résultats et les recommandations de l’évaluation seront rendus publics et seront notamment transmis à l’Union Européenne, bailleur de fonds de ce projet.
6. Moyens humains
L’évaluation sera menée par une équipe qui devra avoir un profil diversifié de manière à couvrir l’ensemble des aptitudes nécessaires pour cette mission. Les compétences requises sont les suivantes : 1) Une expertise technique en évaluation de projets/programmes de développement en Afrique (préférablement au Burundi) ; 2) Une expertise technique en évaluation de projets/programmes financée par des bailleurs de fonds institutionnels (préférablement UE) ; 3) Une connaissance approfondie des problématiques liées au secteur de la Formation professionnelle; 4) Diplôme universitaire : formation technique, économie ou science sociales.
7. Budget
L’évaluateur devra proposer un devis prévisionnel en fonction du nombre de jours sur place et de ses honoraires d’un montant maximum total de 7.000 EUR. Le budget devra inclure : tout le cout relatif à la mission au Burundi (y compris le billet, l’assurance, les per diem, les déplacements intérieurs..) les salaires/honoraires, et d’éventuels autres coûts.
8. Critères de sélection
L’évaluateur est invité, en prenant connaissance des présents termes de référence, à faire des propositions techniques et financières pour la réalisation de l’évaluation. La sélection sera effectuée sur la base des critères suivants : 1) exposé de la problématique et compréhension du sujet; 2) démarche méthodologique proposée; 3) qualifications, expériences et compétences des experts; d) offre économique ; e) chronogramme de réalisation de l’ensemble des prestations.
9. Calendrier
Le contrat sera signé au plus tard le 25/11/2019. La mission au Burundi aura lieu entre novembre et décembre.
10. Modalité de réponse
La proposition comprendra: 1) Une offre technique présentant : a) profil, curriculum expertise et expériences des consultants/ société de conseil dans les champs couverts par le présent projet, b) la compréhension des enjeux de cette évaluation et des termes de référence, c) la méthodologie proposée ; 2) Une offre financière
L’offre et ce document signé doivent être envoyés à l’attention de Loana Corraini selezione@volint.it
Au plus tard le: 11 Novembre 2019
Objet : évaluation projet UE – Burundi
Conditions de livraison de l’évaluation
Dans les 20 jours suivant son retour de mission au Burundi, le consultant est tenu de remettre le brouillon à commenter par le personnel du VIS désigné. Dès l’envoi des commentaires de la part du VIS, le consultant / société de conseil doit remettre le rapport final au plus tard le 20 Janvier 2020.